Microscopie optique avancée de micro-organismes hyperthermophiles (H/F)

Centre National de la Recherche Scientifique

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français - - Anglais
Date Limite Candidature : mercredi 14 août 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l’offre : Microscopie optique avancée de micro-organismes hyperthermophiles (H/F)
Référence : UMR7249-GUIBAF-014
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MARSEILLE 13
Date de publication : mercredi 24 juillet 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d’un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Micro et nanotechnologies, micro et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique

Description du sujet de thèse

Sur Terre, il existe des organismes unicellulaires (bactéries, archées) capables de vivre à très haute température, par exemple au fonds des océans, près de sources hydrothermales. Le record de vie sur Terre est de 121°C. Les biologistes savent collecter des organismes, mais il est très difficile de les voir vivre par microscopie optique car il n’existe pas de microscope optique commerciaux à haute température et haute résolution.
Ce projet de thèse consiste à développer un dispositif expérimental capable d’imager des micro-organismes hyperthermophiles vivant au-delà de 100°C. L’approche est basée sur un chauffage laser local d’un tapis de nanoparticules d’or sur lequel les cellules sont déposées. Ce projet constitue la suite d’un travail débuté en 2022 par l’équipe (?url=https%3A%2F%2Fwww.nature.com%2Farticles%2Fs41467-022-33074-6&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">?url=https%3A%2F%2Fwww.nature.com%2Farticles%2Fs41467-022-33074-6&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">https://www.nature.com/articles/­s41467-022-33074-6), et publié dans la revue Nature Communications. Mais les température atteintes n’ont pas dépassé les 80°C. Le projet tirera profit d’échantillons de nanoparticules plus robustes, et de circuits microfluidiques pour atteindre des plus hautes températures.

Contexte de travail

Le thèse se déroulera au sein de l’équipe Mosaic, de l’institut Fresnel, spécialisée dans l’utilisation de microscopies avancées pour la biologie et la nanophotonique (?url=https%3A%2F%2Fwww.fresnel.fr%2Fwp%2F%3Fmosaic=themes%26lang=en&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">?url=https%3A%2F%2Fwww.fresnel.fr%2Fwp%2F%3Fmosaic=themes%26lang=en&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">https://www.fresnel.fr/wp/­?mosaic=themes&lang=en). Le thèse sera dirigée par Guillaume Baffou, chargé de recherche CNRS à l’institut Fresnel (?url=http%3A%2F%2Fguillaume.baffou.com&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">?url=http%3A%2F%2Fguillaume.baffou.com&module=jobs&id=2930240" target="_blank" rel="nofollow">http://guillaume.baffou.com).

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l’autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Utilisation de lasers de classe 4